De Nohant à Huriel, puis d'Huriel à Nohant via un autre chemin : les étapes des protagonistes du roman ont été minutieusement relevées, puis en grande partie reprises pour tracer un itinéraire de Grande Randonnée de Pays (GRP) en boucle ce qui permet de définir le point de départ de la randonnée en fonction des disponibilités d’hébergements.
Aujourd'hui, on peut ainsi emboîter le pas des cornemuseux de George Sand et retrouver l'atmosphère de ce pays si cher à l'auteure, et pour cause, la désertification ayant fait son œuvre depuis cinquante ans, le territoire et ses chemins retrouvent aujourd’hui « le brin de sauvagerie » de l’époque, qui rappelle l’atmosphère du roman.
Les paysages le long du parcours sont variés : Ils vont de la plaine dénudée « le Fromental », de plaines céréalière (Vers Montlevicq), de vignes (vers Châteaumeillant) aux bocages verdoyants du Bas-Berry (Boischaut de l’Indre et du Cher et en partie de l’Allier), avant de suivre les premiers contreforts granitiques du Massif Central (Pays de la Châtaigne de L’Allier et de la bordure marchoise du Berry).
Partons à la découverte du Boischaut sud, ce Berry secret rythmé par les romans les plus célèbres de l’écrivain, la Mare au Diable, le Meunier d’Angibault, les Maîtres Sonneurs... Dans les pas des cornemuseux d’antan, arpentons le bocage, maillage d’arbres et de haies qu’on appelle par ici « bouchures », merveille écologique miraculeusement préservée jusqu’à nos jours, glissons-nous le long de ces sentiers noyés de végétation, chemins tortueux et encaissés qu’on appelle ici traînes. Les haies soulignent les vastes pâturages servant à l’embouche des charolais. Par endroits, le fond de vallée se tapisse de prairies humides plantées de saules, aulnes et peupliers. L’eau n’est jamais loin et le brouillard toujours prêt à se lever. Forcément, on pense à la Mare au Diable (celle-ci existe vraiment, pas très loin d’ici dans le Bois de Chanteloube). Au détour des chemins ou dans la lande, peut-être certains soirs de pleine lune, croirez-vous apercevoir l’ombre de quelque meneur de loups ou d’un follet poussant son cheval au galop. Bien sûr, ces histoires n’ont plus cours mais pour le passant, ces légendes séculaires font partie du charme des lieux
Nohant : Le point de départ chez « la Bonne Dame de Nohant » à Nohant on s’immerge dans l’univers de George Sand qui fut élevée par sa grand-mère dans ce petit château. Au détour des allées, quelques banquettes invitent à s’asseoir et ne rien manquer du concert des oiseaux. On s’imagine parmi les hôtes de « la bonne Dame de Nohant », célèbre pour sa table et sa cuisine raffinée. Rien ne semble avoir changé, pas même le boudoir « si petit qu’il n’y avait de place pour un lit », où la romancière écrivait et avait installé son hamac. Dans l’église Saint-Martin de Nohant-Vic, des fresques romanes furent découvertes par hasard en 1849, préservées jusqu’à nos jours grâce à George Sand et Prosper Mérimée qui firent classer la chapelle Monument historique. C’était là que vivait les héros berrichons du roman. Quittons Nohant « Développement infini de champs, de prairies, de taillis et de larges chemins communaux [...] pêle-mêle de clôtures plantureuses, de chaumières cachées sous les vergers » ... Les paysages d’aujourd’hui ressemblent encore à ceux du roman
Saint-Chartier : George Sand s'applique à décrire, entre autres, les rites initiatiques de la confrérie des Maîtres sonneurs, joueurs de cornemuses, qui se déroulaient dans les souterrains du château de Saint-Chartrier, et les « examens de passage » pour devenir cornemuseux D’ailleurs, c’est au château de Saint-Chartier que s’est longtemps tenu le fameux festival d’été des Luthiers et Maîtres-Sonneurs, récemment transplanté au château d’Ars tout proche sous l’appellation « le son continu » (Il a accueilli en 2023 près de 150 luthier et 20000 spectateurs). Quittons la cité des cornemuseux et après la rivière Igneraie remontons à La Colterie où nous avons un point de vue sur la « Vallée noire » George Sand la nommait ainsi « Toutes les hauteurs sont boisées, c'est ce qui donne à nos lointains cette belle couleur bleue, qui devient violette et quasi noire les jours orageux ».
Verneuil/Igneraie : Village de potiers autrefois, son château du Coudray, lieu de rencontre d’Aurore et Dupin et Jules Sandeau avec lequel elle écrira son premier roman : Rose et blanche (voir George Sand) et la maison des « épingués » lieu de vie du poète Gabriel Nigond et du peintre Fernand Maillaud. Après Verneuil-sur-Igneraie, le bocage reprend doucement ses droits et l’on pense à George Sand, qui sentant sa fin venir, se fit transporter devant sa fenêtre. « Laissez verdure » auraient été ses derniers mots. Force est de reconnaître que quelque 130 années plus tard, les vœux de la romancière ont pleinement été entendus...
La Berthenoux : Eglise Notre Dame et la tour d’un ancien prieuré bénédictin, près du bourg en septembre se tient une foire ancestrale « on évalue de douze à treize mille têtes de bétail qui s’est présenté cette année »
Thevet St Julien : Eglise St Julien avec son mobilier en bois sculpté par l’abbé Aymon et le musée des racines œuvres de ce même abbé
Montlevicq Château du 15ème, église St Pierre du 12ème et ses ruines gallo romaines en contrebas du village.
Eglise St Hilaire et Gisant de Charlotte d'Albret (Galerie photos)
La fille de Charlotte d'Albret, Louise Borgia, fit construire le mausolée pour sa mère qui se trouve toujours dans l’église du village par Martin Claustre, qui avait sculpté le mausolée de son premier époux Louis II de La Tremoille et de Guillaume de Montmorency, le père du Grand Connétable.
Château privé di 12ème (galerie Photos)
Le Château de La Motte-Feuilly fut construit en grande partie pendant la guerre de Cent Ans dans la Vallée Noire, cette campagne berrichonne qui inspira tellement les romans de George Sand. Son architecture est remarquable par ses Tour Maîtresse et Tour Porte, couronnées de hourd et machicoulis, respectivement, du tout début du XVe siècle. La chapelle du château a été construite vers 1510 par Charlotte d'Albret, fille d'Alain d'Albret, grand seigneur féodal, sœur du roi de Navarre, et épouse délaissée de César Borgia, duc de Valentinois et de Romagne, lui-même fils du Pape Alexandre VI. Un inventaire dressé à la mort de Charlotte d'Albret en 1514 montre la vie quotidienne d'une princesse à l'aube de la Renaissance. Ce château a servi de cadre à George Sand dans son roman Les Beaux Messieurs de Bois-Doré. avec son if millénaire décrit comme « monstrueux » par G. Sand. Il fut aussi représenté en gouache par son fils, Maurice, et photographié par sa petite-fille, Gabrielle.
Le château est privé mais peut-être visité lors des journées nationales du patrimoine et des jardins ou en prenant contact avec La Maison du Pays de George Sand à La Châtre.
Même si le village n’est pas mentionné dans le roman, il est possible que les maîtres sonneurs soient passés par La Motte-Feuilly en se rendant entre Lourouer-St-Laurent et Saint Saturnin. (A noter ici la liaison du sentier qui rejoint Ste Sévère et le sentier de Compostelle venant de Châteaumeillant qui rejoint La Châtre)
Champillet : Eglise St Pierre du 12ème.
Nous suivons des parcours de pacage pour les moutons, chèvres, bovins, voire troupeaux d'oies ... De majestueux alignements de chênes têtards portent haut leur grosse tête hérissée de jeunes tiges, qu’on élaguait jadis pour les besoins du foyer. Ici et là, d’anciens vergers où s’épanouissent des fruits comme on n’en fait plus. Dans les prés, un ou deux grands noirs du Berry, âne costaud pour les travaux des champs …Nous passons auprès d’Urciers et ses anciennes mines de plomb. Plus loin, surgissent les premières vignes de Châteaumeillant occupant les grès caillouteux du Cher et de l’Indre, d’où surgissent des loges de vigne en pierre le vignoble a une origine se situant vers le 5ème siècle.
Châteaumeillant ici on célèbre le vin « gris » et son AOC le Week-end de Pâques. L’église romane St Genest du 12ème, et le musée archéologique E. Chenon sont à découvrir. Après Beaumerle Les maisons cède le pas à la forêt de Maritet avec ses chênes, frênes et châtaigniers. Peu à peu, les collines se relèvent, les vallées s’encaissent et se profilent en gorges « Nous étions au bois de Marité sur le midi Huriel nous fit descendre un petit ravin ou coule une mince rivière qui a nom Portefeuille parce que couverte de nénuphars »
St Saturnin passé ce petit bourg un bel espace de pique-nique vous attend à l’étang de Bombardon.
Sidiailles on traverse .la Joyeuse et le bois de la Roche comme les héros du roman « Comme il connaissait toutes les sentes et coursières par ou un mulet pouvait passer pour abréger le chemin. Il nous fit laisser Sidiailles sur la gauche et descendre tout droit aux bords de la petite rivière Joyeuse, un pauvre rio qui n’avait pas la mine d’être bien méchant et que pourtant il se montra pressé de passer. Quand ce fut fait la pluie commença à tomber ,après deux grandes heures à l’abri la Joyeuse avait si bien enflé que c’était une vraie rivière dont le guéage n’aurait pas été commode » nous pourrons par un petit détour faire le tour du lac (réserve d’eau potable avec plage, activité nautique et accrobranche)) un des plus beau parcours de la région Centre Val de Loire Si vous avez l’oreille fine vous pourrez ouïr la cloche de l’église de Sidiailles qui a connu jeanne d’Arc puisqu’elle date de 1239 (La plus vieille d’Europe en activité) vous passerez près des ruine peu visible (hors le porche) d’une ancienne abbaye cistercienne : Notre Dame des Pierres (A noter la liaison à la Croix cordeau qui rejoint Préveranges). Après la traversée de l’Arnon « Huriel sans faire réflexion ni dire mot, rhabilla les mulets quatre à quatre, nous fit monter dessus passant devant, non sans se retourner à chaque pas nous mena bon train au bord de la rivière Arnon. Elle était encore un peu grosse ; mais il ne barguigna point pour y entrer et quand il fut au mitant venez crie-t-il n’ayez peur » nous sommes dans le Bourbonnais Loin des pistes damnées assaillies de hordes de touristes, le bocage bourbonnais a conservé son charme d’antan « Les bois étaient beaux tout en futaie de chêne blanc, qui sont de la plus belle espèce… J’y vis aussi, pour la première fois un arbre blanc se sa tige et superbe de son feuillage qui ne posse pas chez nous et qui s’appelle le hêtre. Je crois bien que c’est le roi des arbres après le chêne et s’il est moins beau on peut dire quasiment qu’il est plus joli »
St-Eloy-d ’Allier et les ruines romantiques du château de la Roche Guillebault, tapi dans un ravin dont on ne découvre les tourelles ébréchées qu’à environ cent pas de la herse, et d’avoir une vue imprenable sur le lac de Sidiailles.
Mesples « Au bout de deux heures sans autres fatigues ni encombre toujours montant nous étions arrivées à Mesples qui est paroisse voisine de la forêt ou nous devions trouver Joset. Nous n’étions cependant pas en core arrivée car le bois de l’alleu qui se joint avec celui de Chambérat remplit le plateau d’où descendent les sources de 5 ou 6 petites rivières ou ruisseaux et formait un pays sauvage, entouré de landes, d’où la vue s’étendait très loin de tous les côtés Nous étions dans le bas Bourbonnais qui touche le plus haut du Berry et le pays allait toujours grimpant jusqu’à l’Auvergne ».
Les bois de l’époque sont en parties remplacé aujourd’hui par un bocage À chaque pas, souvenez-vous des cornemuseux, au passage des muletiers qui ont réellement foulé ces sentiers. George Sand a enveloppé de son talent et de son imagination l'identité réelle de ces hommes et femmes qui ont inspiré son roman et ce sentier
Chambérat que nous contournons et son fameux fromage (Suivre la route des Maîtres sonneurs représente aussi une belle occasion de découvrir les produits du terroir et de profiter de pauses gourmandes bien méritées) et sa foire qui attirait chaque année plus de 10000 chalands, Nous traversons la Meuzelle après Nocq (ancien village et église) Les paysages de jardins, d'anciens vignobles et de bocages côtoient les coteaux vallonnés où serpentent les ruisseaux.Nous passons à la Brande-des Mottes : Ce lieu-dit a profondément marqué Louis-Napoléon. En 1848, élu Président par le peuple, Louis-Napoléon ne dispose pas de la majorité à l'Assemblée. Il s'oppose aux républicains et fait voter une loi restreignant le suffrage universel et rayant des listes électorales trois millions d'ouvriers. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre et gagne Montluçon. Ni une ni deux, la contestation gronde. Huit cents paysans se rassemblent au lieu-dit la Brande-des-Mottes sur la commune de Chambérat. Armés de fourches et de fusils, ils sont prêts à marcher jusqu'à Paris, mais l'insurrection parisienne ayant tourné court, la troupe se disperse dans le calme. Toutefois le lieu reste chargé d'histoire.
Huriel Au loin, on distingue la vue familière du donjon de la Toque bâtisse en granit qui impose sa stature à tous les passants depuis le 12ème (un des rares donjons quadrangulaires visible en France) mais également la superbe église Notre Dame joyau de l’art roman Huriel est une ville de métiers d’art « Je m’appelle Huriel muletier de mon état, fils de Sébastien Huriel qui est dit le grand bûcheux Maîtres Sonneur très renommé et ouvrier très estimé dans les bois du bourbonnais » ;
Archignat « le grand rouge qui s’appelait Archignat et passait pour un homme juste autant que peut l’être un muletier » Vers le bois de Sugère les chemins herbeux, les petits étangs vous émerveilleront
Treignat Plan d'eau à Herculat (baignade écologique)
St Sauvier La chapelle St Rémy (lieu de concerts mémorables de Maîtres Sonneurs de la région) dans son écrin de verdure et sa fontaine miraculeuse en ce lieu se tenait pèlerinage et foire légendaire dont les origines se perdent dans la nuit des temps.
St Palais nous sommes ici en limite de 3 régions (Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Centre Val de Loire) « Pour moi j’étais content de voyager et de voir St Palais en Bourbonnais et Préveranges qui sont des petits bourgs de grande hauteur, puis St Prejet (St Priest) et Pérassay qui sont autres bourgs en descendant le courant de l’Indre et comme nous suivions depuis la source cette rivière qui passe chez nous je ne me trouvais plus étranger et ne me sentais plus en pays perdu »
Préveranges Son Eglise St Martin du 13ème (nous somme sur le sentier du même nom à noter également la liaison du GRP vers Sidiailles) et son orme (arbre de la liberté) à quelques encablures du bourg au Magnoux point culminant de la région Centre Val de Loire (504m)
St Priest la Marche le long du parcours une petite « mare » aménagée correspond aux sources de l’Indre près de la salle des fêtes une châtaigneraie récemment plantée et le long de l’Indre au lieu-dit les Planches une petite halle couverte (La fête des planches qui a lieu début août est la plus importante fête folklorique de la région) vous donnera un abri pour le pique-nique.
Pérassay Nous somme de retour dans l’Indre et le Boischaut, vous pourrez voir à la mairie une rare statue gallo-romaine (Personnage à la toque) et en poursuivant le parcours les nombreux moulins au bord de l’Indre et de ses affluents. A Genest vous pourrez vous recueillir devant le monument souvenir des maquisards et civils tués en ce lieu les 15 et 16 juillet 1944 et en poursuivant le chemin le château de Beaulieu, ses étangs, le ruisseau du même nom et son sentier en sous-bois sous de beaux hêtres.
Ste Sévère Dominant la rive escarpée et verdoyante de l’Indre « Ste Sévère est un bel endroit coupé en ravin bien arrosé et réjouissant la vue » libéré des anglais en 1372 par le célèbre chevalier Du Guesclin avec son donjon dont il ne subsiste qu’une moitié seul vestige du château du 13ème. Nous arrivons par la porte médiévale avec en face la halle du 17ème et la place du carrousel et à gauche la maison de Jour de fête (un vrai régal à visiter car c’est ici que Jacques Tati tourna son fameux Jour de fête en 1947). La petite place est toujours là, et l’on verrait presque surgir le facteur François, faisant tournoyer sa sacoche avant d’enfourcher son vieux vélo. Véritable immersion dans un village berrichon de 1947. Ste Sévère fait partie du réseau « Petite cités de caractère » (Pour l’Indre 2 communes en sont membres : Levroux et Ste Sévère)
Pouligny Notre Dame et plus précisément Ligny et son sensass parc (téléski nautique, plage aménagée, camping ..)
Pouligny St Martin après être passé devant la tour Gazeau vestige d’une forteresse du 12ème évoquée par George Sand dans le roman Mauprat avec son église du 12ème et ses fresques naïves. Continuant notre chemin on débusque d’anciennes fermes accolées à leurs granges, qui servaient à battre le blé et à entreposer le matériel agricole. Les haies sont un refuge idéal pour toutes sortes de petits animaux, belettes, lapins, mésanges, chardonnerets, grives, loriots, rouge-gorge, perdrix rouges. Plus haut, faucons crécerelle ou busards Saint-Martin planent bas de leur vol chaloupé à l’affût de quelque proie. Gaillet, oseille sauvage, euphorbe, pulmonaire, reine des prés, autant d’espèces végétales qui donneraient envie de partir herboriser comme George Sand en son temps.
Briantes, Dans le parc du Château qui servit à l’intrigue du roman « Les Beaux Messieurs de Bois Doré » un superbe pigeonnier de 2500 cases. Nous poursuivons le chemin en suivant l’Indre. « C’est vers La Châtre que le Berry prend du style et de la couleur... C’est là qu’il gagne ses sortilèges et trouve son charme ». Les mots de George Sand sont toujours d’actualité
La Châtre (ville de métiers d’art classée parmi les plus beaux détours de France). Avec son donjon ses maisons à colombages et ses anciens moulins, ses vieux ponts de pierre jetés sur l’Indre, ses rues dont les noms honorent les amis célèbres de la romancière, la vieille cité est un hymne à l’écrivain, notamment une statue de l’artiste Millet. « La Châtre est placée dans un vallon fertile et délicieux qui s’ouvre tout entier aux regards quand on a gagné la lisière des plateaux environnant. On entre dans la ville par un vieux pont sur l’Indre où un rustique assemblage de vieilles maisons et de vieux saules offre une composition pittoresque... »
Montgivray Nous rejoignons le bourg en suivant les bords de l’Indre et ses nombreux moulins dont le moulin des Ribattes qui accueilli l’usine « Teppaz » (électrophone bien connu dans les années 60), traversons le parc du château ancienne demeure de Solange la fille de George Sand aujourd’hui mairie. Quel plaisir de suivre l’Indre et sa rive ombragée par une journée de canicule jusqu’au Moulin Neuf et retrouver le chemin creux qui nous ramène à notre point de départ Nohant